8 décembre 2025
véhicule thermique

La position du véhicule thermique dans les nations en développement

Dans les pays en développement, la mobilité constitue un facteur clé pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie. Les véhicules à motorisation thermique y occupent une place centrale, en raison de leur accessibilité et de leur adaptabilité aux infrastructures souvent rudimentaires. Malgré la montée en puissance des véhicules électriques et des politiques environnementales mondiales, cette motorisation traditionnelle reste le choix prédominant pour des millions d’usagers, des agriculteurs aux entrepreneurs en passant par les transporteurs. Cette réalité soulève des questions sur l’équilibre entre développement économique, contraintes écologiques et transition énergétique progressive.

L’importance vitale des véhicules thermiques dans les économies émergentes

Dans de nombreuses régions en développement, les véhicules propulsés par un moteur thermique, comme ceux produits par Renault, Toyota ou Volkswagen, jouent un rôle essentiel dans le tissu économique local. Ces véhicules, souvent équipés de moteurs à combustion interne fonctionnant au carburant fossile, représentent une solution de mobilité fiable, abordable et adaptée aux conditions souvent difficiles des routes urbaines et rurales.

Le moteur thermique, bien rodé depuis des décennies, assure une grande flexibilité d’utilisation. Par exemple, dans des zones rurales reculées, jouer un rôle de transporteur de marchandises ou de produits agricoles via des pick-ups ou des camionnettes Nissan ou Ford, reste indispensable. Cette mobilité rend possible la liaison entre zones de production et marchés urbains, facteurs clés d’intégration économique.

Par ailleurs, les coûts d’acquisition et d’entretien d’un véhicule thermique demeurent relativement accessibles dans ces marchés. Les usines de Kia ou de Hyundai, déjà implantées localement dans plusieurs pays émergents, permettent la disponibilité des pièces détachées à moindre coût et une expertise mécanique adaptée. Contrairement à certains véhicules électriques nécessitant une infrastructure complexe de recharge, les véhicules thermiques peuvent être réparés dans de petits ateliers locaux, contribuant ainsi à l’emploi dans ces zones.

Enfin, l’offre variée de modèles, allant de la compacte Fiat aux utilitaires Chevrolet, répond à une vaste gamme de besoins, allant des trajets urbains quotidiens aux missions plus lourdes ou spécifiques. Ces facteurs confirment que le véhicule thermique est, en 2025, la colonne vertébrale du transport motorisé dans les pays en développement, assurant une grande part de la mobilité économique et sociale.

Un usage toujours dominant des véhicules thermiques au cœur de la mobilité locale

Malgré l’émergence et les ambitions des véhicules électriques, les voitures à moteur thermique continuent d’écraser la concurrence dans l’ensemble des déplacements dans les régions en développement. Ce phénomène découle d’une conjonction de facteurs comme l’accessibilité, la robustesse mécanique et les besoins massifs en transport dans des contextes où l’infrastructure est encore insuffisante pour soutenir une transition rapide.

Par exemple, dans plusieurs villes africaines, les véhicules thermiques constituent la majorité des moyens de transport public. Ceux-ci incluent les minibus dits « matatus » au Kenya ou des taxis collectifs au Nigeria, souvent basés sur des modèles abordables de Peugeot ou Nissan. Ils assurent une mobilité indispensable à un grand nombre de personnes, tout en créant des emplois indirects liés à l’entretien et au carburant.

Les secteurs clés tels que l’agriculture, la construction et la logistique dépendent majoritairement du parc de véhicules thermiques, grâce à leur capacité à affronter des conditions routières précaires. Un agriculteur peut ainsi utiliser un pick-up Ford robuste pour transporter ses produits jusqu’au village voisin, sur des routes non asphaltées. Sans cette fonction garantissant le ravitaillement, nombre de communautés seraient isolées économiquement.

Cependant, la croissance démographique accélère la demande de mobilité, ce qui entraîne une multiplication des véhicules thermiques. Si cette augmentation favorise l’accès généralisé à la mobilité, elle augmente aussi la pollution atmosphérique, un enjeu sévère qui inquiète les autorités locales et internationales.

Enjeux environnementaux et défis logistiques des motorisations thermiques

Les nations émergentes se trouvent face à un dilemme majeur. Alors que le recours aux véhicules thermiques garantit la continuité des activités économiques et sociales, ces motorisations sont aussi source de pollution. Les émissions de CO₂ ainsi que d’autres polluants liés à la combustion impactent la qualité de l’air, accentuant des problématiques de santé publique.

D’un point de vue infrastructurel, les conditions difficiles des routes dans certaines zones rendent l’utilisation et l’entretien de ces véhicules coûteux. L’usure accélérée nécessite des réparations fréquentes, défavorables aux ménages à moindre revenu. De plus, la disponibilité souvent sporadique des pièces auprès des constructeurs comme Peugeot ou Fiat peut représenter un frein.

Les atouts économiques et sociaux inscrits dans la pérennité du véhicule thermique

L’un des facteurs majeurs qui maintient la domination des véhicules thermiques dans les pays en développement est leur impact positif sur l’emploi local. En effet, avec la présence des marques comme Renault, Chevrolet, ou Ford, s’est développée tout une filière de réparation et d’entretien localement, fournissant des milliers de postes autour de la mécanique automobile. Cela va bien au-delà de la simple usage, générant un véritable écosystème économique.

Sur le plan social, ces véhicules restent la clé de voûte de la mobilité individuelle et collective. Leur capacité à transporter familles, travailleurs, et marchandises contribue directement à l’amélioration des niveaux de vie et à la réduction de la pauvreté. Par exemple, en milieu rural, un véhicule thermique accessible et fiable comme une Peugeot 208 est souvent un investissement crucial dans la mobilité et l’activité économique d’une famille.

Perspectives d’évolution : vers une cohabitation progressive avec les technologies alternatives

Bien que la position dominante des véhicules thermiques dans les pays en développement demeure ferme aujourd’hui, des évolutions se profilent avec les avancées technologiques et les politiques en faveur de la transition énergétique. En particulier, les véhicules hybrides combinant moteurs thermiques et électriques, proposés notamment par Toyota, Hyundai ou Kia, gagnent du terrain dans certaines zones urbaines mieux équipées.

Les investissements internationaux dans les infrastructures, comme dans le cas du Rwanda avec son programme pilote de mobilité électrique, démontrent que l’adoption progressive des technologies propres est envisageable. Cependant, ce basculement nécessite un fort soutien financier et politique afin d’assurer l’accessibilité des véhicules et la mise en place d’infrastructures adéquates.

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