Les lampes à souder sont idéalement faites pour réaliser une brasure à la fois tendre et efficace. Outil relativement indispensable, une lampe à souder présente de nombreuses possibilités d’usages. Découvrez alors comment elle fonctionne.
Lampe à souder : comment fonctionne cet outil ?
Les lampes à souder sont idéalement faites pour réaliser une brasure à la fois tendre et efficace. Ce sont notamment des outils indispensables, d’autant plus qu’elles présentent de nombreuses possibilités d’usages. En effet, outre le brasage tendre, vous pouvez également vous servir de ce genre d’outil en matière d’allumage de barbecue, de brunissage, de dégel et même pour faire de la pâtisserie.
Le principe de fonctionnement d’une lampe à souder
Autrefois, c’était un godet conçu pour des travaux de soudage ou de brasage qui était utilisé. Dedans, une petite quantité de combustible était déposée, afin de pouvoir être enflammée. Grâce aux vapeurs du gaz contenu dans le réservoir, la chaleur pouvait se dégager. Le gaz s’échappait par le tube et s’enflammait, aussitôt que le robinet s’ouvrait. De nos jours, les modèles de lampe a souder sont plus modernes et leur cartouche exerce une pression sur le gaz. Il vous suffit donc d’enflammer ce dernier, une fois que le robinet s’ouvrira.
L’énergie du système est notamment produite par le gaz utilisé comme combustible. Actuellement, il est plus fréquent d’employer du gaz de pétrole liquéfié comme le butane ou le propane. Le combustible est stocké dans une cartouche, sur laquelle une torche est directement vissée. Le bec brûleur peut prendre différentes formes, selon le type de travaux que vous voulez effectuer, mais aussi en fonction de la zone de chauffe indispensable. Sa flamme peut atteindre une température de 1400 à 1600°C et elle dispose d’une autonomie moyenne de 1 à 2 heures. L’outil dispose non moins d’une poignée et de divers boutons pour régler la flamme ou pour un allumage électronique.
À quoi sert-elle ?
La lampe a souder était utile et l’est d’ailleurs toujours pour réaliser un soudage, un brasage, mais aussi pour effectuer des travaux qui nécessitent un chauffage rapide. C’est ainsi le cas, entre autres, d’un brûlage, d’un décapage de vieilles peintures, d’un dégel, d’une désinfection, d’un débouchage de canalisations, etc. Elle peut même vous être utile en cuisine, afin de vous permettre de flamber efficacement vos volailles ou de caraméliser votre savoureuse crème brûlée.
Pour le brûleur, des accessoires tels qu’une buse plate peuvent être ajoutés. Cette dernière étant destinée au décapage de peintures. Un brûleur à flamme qui prend la forme d’un dard est, quant à lui, fait pour une réalisation précise. Mais de nombreux fabricants proposent aussi actuellement d’intégrer des accessoires pour fer à souder dans votre lampe.
Par ailleurs, pour un brasage classique de 600 ou 700°C, un modèle fonctionnant au butane est relativement efficace. Celui-ci peut d’ailleurs atteindre une température beaucoup plus élevée jusqu’à 1 700 °C, dès lors que cette chaleur est jointe à la maniabilité compacte de la lampe. Ce qui permettra donc un grand nombre d’usages ponctuels en matière de bricolage, de dépannage, en plus du soudage et du brasage.
Quels sont les types de lampes à souder ?
Différents modèles de lampe a souder sont actuellement disponibles sur le marché. Le choix est donc relativement large, en fonction de l’usage requis. Outre l’outil portatif lui-même, il y a également les anciens modèles en métal, qui sont d’ailleurs très affectionnés des collectionneurs. Cependant, vous trouverez aussi :
- La lampe à braser, qui dispose d’une chambre de volatilisation, généralement appelée serpentin. Ce modèle est notamment conçu pour réaliser de nombreux tours au niveau du brûleur. Ce qui permettra de ramener le gaz contenu dans le réservoir et de produire une flamme suffisamment forte, une fois que le combustible est réchauffé ;
- Le modèle mono gaz, qui est directement connecté aux cartouches de gaz. Sa flamme peut produire une température moyenne de 1400 à 1800 °C. Il est aussi doté d’un tuyau d’alimentation très flexible, d’un brûleur amovible, ainsi que d’une poignée pourvue de divers boutons de réglage ;
- Le modèle bio gaz, qui est muni d’un double tuyau d’alimentation, également très souple. Son alimentation peut notamment se faire avec de l’acétylène ou du butane. Il est aussi sustenté au moyen d’une bouteille d’oxygène et peut produire une flamme ayant une température moyenne de 2800 à 3100°C.